Prédire les couleurs plasmoniques pour créer des pigments colorés inattendus
Les nanoparticules d’or sont bien connues pour leur couleur rouge rubis. Les chercheurs savent depuis longtemps que cette coloration est due au phénomène de résonance de plasmon. Mais cette dernière suscite des questions qui dépassent le cercle scientifique et ouvre à des applications liées à l’industrie de la couleur. Par exemple, peut-on utiliser ces nanoparticules comme des pigments ordinaires pour créer des encres ? Ou encore, quelle gamme de couleurs peut-on produire à partir de nanoparticules d’or ? Des chercheurs de l’équipe Physico-chimie et dynamique des surfaces de l’INSP démontrent comment « calculer » la couleur des nanoparticules et ils mettent en lumière le phénomène de bichromatisme.
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Ce résultat fait la couverture du Journal of Materials Chemestry C :
Légende
Photographies des douze échantillons de cette étude (a) en transmission et (b) en réflexion. Les fioles contiennent des nanoparticules d’or sphériques en suspension dans de l’eau. Leur diamètre croît de 16 nm à 108 nm comme indiqué sur la figure.
Référence
« A complete explanation of the plasmonic colours of gold nanoparticles and of the bichromatic effect »
Pluchery, O; Prado, Y; Watkins, W
JOURNAL OF MATERIALS CHEMISTRY C 2023, 11, 15824-15832
Contact
Olivier Pluchery : olivier.pluchery(at)insp.jussieu.fr