Stéphane Guilet, lauréat du Cristal collectif du CNRS 2023
Stéphane Guilet, ingénieur de recherche dans l’équipe Oxydes en basses dimensions est l’un des récipiendaires du Cristal collectif du CNRS 2023 pour le projet Repotech.
Stéphane Guilet a été distingué car il est le créateur et le coordinateur du logiciel DIGICLEAR. Le projet Repotech consiste à développer des outils informatiques pour le réseau Renatech, le réseau français de nanofabrication du CNRS. Le premier outil développé sert à gérer et suivre les projets technologiques structurant l’activité scientifique et technologique de réseau (de la simple collaboration académique entre deux laboratoires au projet ANR, européen ou une sous traitance, une expertise, etc.). Il a participé à la définition des spécifications et assure la communication inter logiciel. Repotech contribue à construire une offre de gestion complète du Renatech pour les utilisateurs, les machines, les échantillons et les projets. Le projet DigiCleaR fait partie de cette offre et est déjà déployé dans plusieurs laboratoires nationaux.
Parcours
Après une thèse en science des matériaux soutenue en 2003 à l’Institut des Matériaux Jean Rouxel à Nantes, Stéphane Guilet commence son parcours à l’Institut des Nanotechnologies de Lyon (INL) pour installer et développer une machine de gravure par plasma de type ICP/RIE. Puis, en 2006, il est recruté au CNRS en tant qu’Ingénieur de recherche au LPN (Laboratoire de Photonique et Nanostructures) à Marcoussis. Dans ce laboratoire, il devient spécialiste de l’étude des interactions plasma-surface pour mieux comprendre les procédés de gravure par plasma selon de multiples configurations. Suite à la création du C2N en 2016 sur le campus de Paris-Saclay, il intègre la plateforme de micro et nanofabrication (PIMENT) où il est responsable de la ressource gravure sèche (7 personnes, 17 machines, 100+ utilisateurs). De son expérience, Il a acquis une expertise sur la compréhension des phénomènes de surface sous faisceau plasma. En 2020, il décide d’explorer de nouveaux domaines en rejoignant l’équipe Oxydes en basses dimensions (OXYDES) de l’INSP afin d’étudier de manière plus fondamentale les propriétés des matériaux ultra-minces.
Photo : © INSP – Cécile Duflot